mardi 8 mars 2011

La Nouvelle Agora veut rendre le pouvoir au peuple

Les candidats de la Nouvelle Agora devant leurs affiches. Les couleurs de chacune soulignent la diversité de leurs racines politiques

Avec des candidats de tout bord, ou presque, La Nouvelle Agora se veut fondatrice d'une autre politique


« Ce que l'on propose, c'est un truc simple : rendre le pouvoir au peuple », ne cesse de répéter Philippe Beury, fondateur de la Nouvelle Agora.
Un nouveau mouvement politique qui se veut atypique. Pas de chefs, pas de positionnement sur l'échiquier politique. Leurs candidats viennent d'ailleurs du MoDem (Philippe Beury, Françoise Delplanque…), sont plutôt socialistes (Karima Ouadah), plutôt écolos, plutôt centre droit. Ils ne sont même pas forcément d'accord entre eux sur les grands dossiers du département. En revanche, une idée forte, une conviction même, celle qu'on « ne peut plus faire de la politique comme au XIXe siècle. »
« On veut rapprocher les citoyens des élus et de la politique. On veut consulter les citoyens avant de prendre toute décision. Ce n'est pas de la démocratie directe, on ne veut pas être lié à cette consultation, mais on ne veut pas être des politiques qui ne voient que des politiques et qui prennent des décisions entre eux. Nous, on veut proposer aux gens avant de faire, expliquer aux gens ce que l'on veut faire. Quand on entre dans cette démarche-là, on ne fait déjà plus les projets de la même façon », assure Philippe Beury en prenant l'exemple de l'extension du conseil
général.
D'ailleurs faut-il construire l'auditorium voulu par Philippe Adnot ? « Moi je pense que oui », répond Philippe Beury. « Moi, je ne suis pas très sûre », répond Françoise Delplanque, sa suppléante. « On va demander ce qu'en pense la population », tranche Philippe Beury.
Une méthode de travail qu'ils veulent rendre facile et peu coûteuse grâce à internet. « Il faut évoluer. Dans la médecine, il y a vingt ans, on ne demandait pas l'avis du patient. On le soignait pour son bien… jusqu'à la mort. Aujourd'hui, ce n'est plus comme ça et plus personne ne fait comme ça dans aucun domaine. Pourquoi continuerait-on en politique ? », reprend Philippe Beury.
Autour de lui, les candidats sont convaincus. « Nous ne sommes ni utopistes, ni populistes », précise Didier Quacchia, candidat sur Saint-Julien.
« On veut réformer la démocratie, insiste Fati Leprevost, candidat sur Troyes-La Chapelle-Saint-Luc. On veut faire de la politique autrement. »

Article publié dans l'Est-Eclair le 7 mars

dimanche 6 mars 2011

Le journal de campagne bientôt dans vos boîtes aux lettres

Parce que le monde change chaque jour un peu plus vite;
Parce que vous ne croyez plus aux promesses;
Parce que nous avons besoin de ré-inventer notre démocratie;

Fati Leprevost et Pascal Houplon vous adresseront ce 1er journal de campagne dans les jours prochains : Le journal de campagne

Il marque la 1ere étape du changement que nous vous proposons.

Plusieurs fois par an, votre nouvelle conseillère générale, si vous nous faites confiances, vous informera directement du travail.
Et surtout, à chaque décision, Fati Leprevost vous consultera, directement, grâce aux nouvelles technologies ou au sein de sa permanence.
Aucune décision ne sera plus prise sans vous avoir demander votre avis.

samedi 5 mars 2011

L'Affiche de Fati Leprevost et Pascal Houplon


Inhabituelle dans sa forme, des candidats, au milieu d'une foule, difficiles à reconnaître, cette affiche tente de résumer l'esprit qui anime Fati Leprevost et Pascal Houplon : être parmi les habitants, se faire le relai permanent des habitants, les consulter, débattre, dialoguer constamment pour ré-inventer une autre démocratie.
- La couleur orange rappelle les valeurs démocrates et humanistes portées par Fati Leprevost. Elles sont au coeur de son engagement.
- Le vert montre l'importance de l'environnement, de l'écologie, du bien-être quotididen que défend depuis longtemps Pascal Houplon.



jeudi 3 mars 2011

La Chapelle : les candidats privilégient la proximité

 Les candidats Élisabeth Gariglio, Fati Leprévot, Marie-Françoise Pautras et Gérard Fridblatt (de g. à dr.) réunis au restaurant L'Horloge à Buchères (photos Jérôme BRULEY)

Débat très animé pour les cantonales entre M.-F. Pautras, G. Fridblatt, É. Gariglio et F. Leprévot à un mois du premier tour


Quatre candidats aux prochaines élections cantonales (le représentant du FN n'a pu être présent à ce rendez-vous) ont participé au cinquième débat organisé par notre journal. Un débat vif, direct, réunissant Marie-Françoise Pautras (PCF), conseillère générale sortante, Gérard Fridblatt, candidat « indépendant », Élisabeth Gariglio (Nouveau Centre), et Fati Leprévot (La Nouvelle Agora).
Faut-il s'en étonner, Marie-Françoise Pautras a mis d'emblée l'accent sur le caractère particulier de ce canton urbain : « C'est un des plus défavorisés du département. C'est la raison pour laquelle je me révolte au plus haut point contre la suppression des bourses aux lycéens. Une décision qui concerne 380 familles dans l'Aube, les plus pauvres, alors que la solidarité et le social représentent la compétence majeure du conseil général », lance-t-elle.

« Avec mon cœur… »


Gérard Fridblatt soutient la décision de supprimer les bourses aux lycéens, même s'il reconnaît « qu'elle ne convient à personne. » Il ajoute « qu'il faut parfois faire des choix et réaliser des arbitrages. » Il ajoute que l'avenir du canton passe par celui du département. « Et si on n'augmente pas les emplois, il faudra faire toujours plus de social », explique-t-il.
Élisabeth Gariglio est sur la même longueur d'onde. « Avec mon cœur, je suis pour le maintien des bourses, mais intellectuellement, non. » Elle considère que tout est question de proportion et qu'il faudrait plutôt privilégier les actions en faveur des familles touchées par la maladie d'Alzheimer.
Fati Leprévot déplore pour sa part le manque de concertation avec les acteurs sociaux sur ce dossier. « On supprime les bourses à des familles qui sont déjà dans le désarroi. Lorsqu'on est fils de médecin, il est plus facile de faire des études. On aurait dû organiser une consultation avec les citoyens sur ce projet », affirme-t-elle.

« Chauffeurs de bus et agresseurs »

Cette table ronde a été pour elle l'occasion de développer sa motivation principale : la mise en place d'une démocratie directe avec la consultation des citoyens par référendum ou par internet. Elle considère que les élus « font toujours la même chose » et qu'ils ne s'attaquent pas au cœur des problèmes. Par exemple, concernant les agressions de chauffeurs de bus, elle constate « qu'on se contente d'installer une caméra et une baie vitrée dans les bus, alors qu'il faudrait mettre autour d'une table les chauffeurs de bus, les agresseurs et les usagers des transports. »
Les quatre candidats
sont au moins d'accord sur un point : le besoin de proximité et le rôle que doit avoir le futur conseiller général dans ce domaine.
Ainsi, au sujet de la requalification urbaine du quartier Chantereigne, gros projet urbanistique à venir, Gérard Fridblatt estime que le conseil général « doit être moteur pour la création de liens, de points de rencontres et d'échanges sur la révolution du quartier. » Il ajoute que la Ville de La Chapelle-Saint-Luc « fait son travail », mais que cela ne suffit pas et qu'il convient de travailler au-delà « pour réduire le sentiment d'insécurité souvent lié à l'isolement ».

Trop d'effets d'annonce

Sur cette même question, Élisabeth Gariglio considère que le conseil général est dans la bonne voie. Elle note toutefois qu'il convient d'améliorer l'accompagnement des familles sujettes à l'angoisse du déménagement. « Il est indispensable de prendre en compte la dimension humaine. Les gens vont vouloir retrouver la voisine du dessus qui prépare le couscous et celle d'en dessous qui garde les enfants », commente la candidate du Nouveau Centre.
Marie-Françoise Pautras déplore que, sur le projet de l'ANRU, « il y a eu des effets d'annonce trop tôt. On nous avait dit que les pelleteuses devaient entrer en action dès 2006. Ce fut très anxiogène pour les habitants. Le conseil général devrait davantage s'investir sur ce projet au plan financier », lance-t-elle.
À l'inverse, elle estime qu'il est déplacé aujourd'hui d'investir 27 millions d'euros dans un auditorium.
« Dans un contexte de crise, c'est perçu comme une dépense de prestige. » Elle considère que Philippe Adnot « est en retard d'une guerre » du fait de la réforme des collectivités territoriales. « Le conseil régional va devoir passer de 49 à 138 élus. L'argent de l'auditorium sera mieux investi à élargir les murs de la Région », affirme-t-elle.
Point de vue très différent d'Élisabeth Gariglio et de Gérard Fridblatt.
La première voit dans l'auditorium « un beau projet », car la tenue de congrès « peut permettre aux télévisions de France de parler de nous. ». Faire de Troyes une ville de congrès lui apparaît comme « une idée honorable ». Gérard Fridblatt considère que l'auditorium est une bonne chose. « Si ça peut ne rien coûter et rapporter, alors il faut le faire », estime-t-il. Fati Leprévot est plus dubitative. Elle relève le coût élevé de l'opération, regrette l'absence d'une étude de marché et d'un référendum sur un tel
projet.

Article publié dans l'Est-Eclair et Libération-Champagne le 25 février 2011

http://www.lest-eclair.fr/index.php/cms/13/article/512005/CANTONALES__La_Chapelle___les_candidats_privilegient_la_proximite
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